Œuvres
Diary of a Belly
2010
Maillechort, plastique recyclé
Techniques mixtes
Dimensions variables
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A Garden Inside – Parure
2020
Laine naturelle filée teintée, coton, métal peint
Crochet, couture
Dimensions variables
→ Pour plus d’informations, se référer à l’œuvre A Garden Inside dans la rubrique “Œuvres”

A Garden Inside
2020
Installation
Laine naturelle filée teintée, coton, métal, colle
Enroulage, couture
Dimensions variables
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A Garden Inside – Constructions
2020
Laine naturelle filée teintée, coton, métal, colle, bois peint
Enroulage, couture
7 modules de 48 x 48 x 25 cm (chacun)
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Mujah
2021
Laine naturelle filée teintée, coton, métal, colle
Enroulage, couture
env. 300 x 200 x 15 cm
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Instants – Moments
2021
Installation
Laine naturelle filée teintée, coton, métal, galvanisé, colle, bois
Enroulage, couture
Dimensions variables
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“Œuvres”

Casablanca Green
2015
Video monocanal, boucle, 2 min 54 s
Images et montage: Naya Kuu

Noise – Variation
2022
Installation
Laine filée naturelle, teintures naturelles et chimiques, papier, colle, coton, bois peint, métal inoxydable
Crochet fait main, tricot fait main, macramé, tissage, tressage, technique du pompon, couture
48 caissons, 50 × 50 × 25 cm (chacun)
Avec la participation de 15 artisanes à la production :
Malika Benmoumen, Kaoutar Chrigui, Lamiae Melehi, Rhimou Grida, Souad Mhaouar, Latifa Mouchrif, Wassima Derrassi, Miriam Mossaouire, Mouhjati Benghanem, Naziha Fahem, Rahima Chentouf, Amina Mounir, Badia El Kharraz, Ghizlaine E-Zayani, Ihsane El Kharraz
Avec le soutien de Assilah Forum Foundation

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Assetta
2016
Installation
Laine naturelle filée non teintée, fil coton, fil métallique, colle, métal peint
Habillage du fil métallique en laine et façonnage, couture
3 panneaux de dimensions variables

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Draâ X Draâ
2017
Laine naturelle filée non teintée, laine naturelle filée teintée, fil de velours, maillechort, acier inoxydable
Tissage à plat, tissage nouage
6 panneaux (50 x 50 x 5–20 cm)
Avec la participation de deux maître artisanes et une coopérative à la production :
Khadija Ibbour, Zahra El Kaddouri et coopérative Yasmine
Avec le soutien de l’Institut für Auslandsbeziehungen (IFA)

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Draâ x Draâ – Processus créatif – Zahra
2016
Vidéo monocanal, boucle, 9 min 37 s
Images : courtesy galerie IFA – Maurizio Verrina
Montage : Said El Widadi

Aouinates
2015 – 2016
Installation
Laine naturelle filée, miroir, colle, fil cordon
Crochetage, couture
Dimensions variables

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Commissariat
Mouna Khazindar
Meriem Berrada

 

Crédits photos
Amina Agueznay
Courtesy artiste

 

« Quelqu’un peut venir me voir, s’asseoir dans mon atelier, et entamer une conversation en travaillant le fil. » C’est ainsi que j’ai rencontré Amina Agueznay pour la première fois, dans son atelier de Casablanca, il y a dix ans. Elle tenait de la soie et de la laine, nouait, dénouait, puis interrompait son geste pour fixer simplement sa propre main. Une main nue, symbole absolu de toute créativité. Selon ses propres mots : « Je me demande souvent comment mes mains doivent agir et interagir avec la matière. Quels mouvements peuvent-elles accomplir pour créer une œuvre sensible et visuellement captivante ? »
Amina Agueznay est architecte de formation. Elle a développé un corpus d’œuvres qui trouve son équilibre à la frontière des arts appliqués et de l’art contemporain. Elle crée aussi bien des installations monumentales que des compositions intimistes, exaltant les rapports entre matière et couleur, forme et espace. C’est à la croisée de ces univers artistiques multiples qu’Amina Agueznay explore une diversité de dialogues chromatiques et formels, sublimés par la manière dont ils investissent l’espace architectural.
Parallèlement à sa démarche artistique, elle sillonne les zones urbaines et rurales du Royaume du Maroc pour le compte du ministère de l’Artisanat, ainsi que d’autres institutions et fondations publiques, à la rencontre d’artisan·e·s et de tisserand·e·s, afin de répertorier les techniques et les pratiques propres à chaque région. Chaque déplacement, chaque rencontre devient l’occasion d’une découverte, d’un échange de savoir-faire qui, par ricochet, renouvelle sa propre approche artistique. Ce travail de terrain est constitutif de sa création.
« Mon atelier est sur le terrain, et pour moi, le processus compte bien davantage que l’œuvre finie. »
En inscrivant cette intention première au cœur de sa démarche, elle découvre des talents inattendus, tout en mettant en évidence la dimension collective — parfois même collaborative ou participative — du travail textile. Elle interroge la mémoire de gestes oubliés ou en voie de disparition, qu’elle retrace pour recomposer l’histoire invisible d’un vaste répertoire de signes et de symboles en constante mutation. Son œuvre se situe au carrefour de mondes et de pratiques multiples, posant les fondements d’un langage plastique inédit, qui privilégie le dialogue et l’échange.
« Une chose est certaine, affirme-t-elle : les textiles sont un moyen de communiquer avec les autres. »
Pour Amina Agueznay, la création est un processus en mouvement, nourri par les rencontres et les dialogues qui l’imprègnent — les cultures, les techniques, mais aussi le contexte même de l’espace architectural.
— Texte original en anglais de Mouna Mekouar. Traduction non officielle en français réalisée pour le site de l’artiste.

 

Texte Jean Loup Pivin – 2021

Texte Meriem Berrada – 2021